Voyageant en camping car dans la France, j’ai eu la chance de rencontrer plusieurs collectifs d’aide aux migrants passionnants! Je souhaite partager avec vous mes découvertes pour peut être s’en inspirer…
Réseau des Etudiants Toulousains en Soutien aux Exilés et Réfugiés
Le RETSER est une association toulousaine à but non lucratif, qui compte aujourd’hui plus de 120 bénévoles. « C’est avec le démantèlement de la jungle de Calais que nous nous sommes mobilisés pour créer le Réseau des Etudiants Toulousains en Soutien aux Exilés et aux Réfugiés (RETSER), faisant suite à une volonté citoyenne d’agir et venir en aide aux personnes exilées et réfugiés. Nous souhaitons principalement lutter contre l’isolement social dans lequel sont placées ces personnes. Du fait de la localisation des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO), la plupart vivent en périphérie de Toulouse et l’accès au centre ville est souvent long en transports en commun, ce qui ne les encourage pas à sortir régulièrement. Nous agissons chaque semaine pour leur permettre de les sortir de la routine quotidienne, de ce moment d’attente de régularisation souvent long et difficile psychiquement, en proposant des cours de français réguliers, des activités culturelles, sportives, des repas, des moments de vie en somme. »
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Le Collectif d’entraide et d’innovation sociale
Le CEDIS est un collectif sans existence administrative et juridique : il regroupe, comme dit plus haut, des travailleurs sociaux et des citoyens motivés par une action efficace visant à pérenniser l’hébergement des personnes jusqu’alors à la rue, avec non seulement mise à l’abri, mais prise en compte de l’accès aux autres droits fondamentaux : santé, emploi, alimentation, éducation, culture. « Le CEDIS, c’est la convergence des compétences des bénévoles qui s’engagent, qu’ils soient enseignants, travailleurs sociaux ou autres, sur les questions de culture, d’alimentation, etc, au sein de commissions diverses », dit Virginie Garnier.
Depuis mars 2013, la campagne de réquisition solidaire du CEDIS a permis à des centaines de personnes de se mettre à l’abri le temps d’obtenir un hébergement ou un logement.
Le CEDIS a été créé à l’initiative de travailleurs sociaux et de citoyens souhaitant à titre personnel agir pour les sans-abri. Les travailleurs sociaux étaient regroupés au sein du GPS (Groupement pour la défense du travail social), dans le but, comme me le confie Virginie Garnier, assistante sociale, de veiller à ce que l’éthique du travail social soit respectée, conformément aux textes et au fondement du métier. L’engagement, alors même que les institutions, parfois, ne respectent pas cette éthique, est axé non sur la défense de droits spécifiques du travailleur social mais bien sur celle des droits des usagers.
« Les actions illégales ne sont jamais là pour une simple protestation, si spectaculaire soit-elle, mais toujours pour apporter une solution à des personnes dans le besoin ».
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Saveur d’exil
C’est un projet de traiteur associatif et solidaire, travaillant avec des cuisiniers demandeurs d’asile.
Pour:
– Imaginer d’autres formes de Solidarité, alternatives à la relation Aidant-Aidé : les Demandeurs d’Asile proposent leurs compétences, e…t ont le même pouvoir de décision que tous les autres membres de l’association (gouvernance partagée) …
… Liberté, Egalité, Fraternité… Dignité ! 🙂
– Créer des occasions pour les toulousains de Rencontrer ces « réfugiés » sur lesquels on a souvent des préjugés …
… Ah bon, risquer l’excision, être venue par un réseau de prostitution ou être homosexuel sont aussi des motifs pour demander l’asile ?
– Faire Connaître la procédure d’Asile au grand public …
… Question pour un champignon : Quelle différence entre un Demandeur d’Asile, un Réfugié, un Migrant, un Sans-Papiers ?
– Soutenir les associations bénévoles …
… Euh, quelqu’un connaîtrait-il sur Toulouse un interprète en zaghawa parlant couramment français et disponible demain entre 20h et 22h… Bénévole bien sûr… ?
– Offrir un espace de convivialité et de partage aux Demandeurs d’Asile …
… 1 an en moyenne pour avoir la réponse à sa Demande d’Asile, quand on n’a pas le droit de travailler, qu’on ne connaît personne et qu’on ne parle pas français… c’est long !
– Rassembler une société divisée autour de ce qui nous procure à tous beaucoup de joie… nos estomacs ! …
… En Syrie il n’y a pas que la guerre, il y a aussi les Batata Harrah. En Afghanistan il n’y a pas que les talibans, il y a aussi le Palao. En France il n’y a pas que le 49.3, il y a aussi le Gratin dauphinois.
Saveurs d’Exil, ce sera dans un premier temps des repas commandables en ligne, sur notre futur site Internet.
Puis dans notre élan nous nous lancerons vaillamment sur l’événementiel, les marchés, les cours de cuisine, et, si on rêve un peu, un Food truck pour sillonner les routes de Midi-Pyrénées…
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